40 % des kilomètres parcourus seront autonomes à l’horizon 2030, selon une enquête menée par le cabinet d’audit PwC. Si beaucoup l’assimilent à un mode de transport futuriste, le véhicule autonome n’a jamais autant imprégné notre quotidien… Et il prendra une place encore plus importante à court terme, au cours des années 2020.
Une aide à la conduite qui flirte déjà avec l’automatisme
Avant même d’évoquer les véhicules totalement autonomes, force est de constater que nos voitures offrent une assistance toujours plus poussée à la conduite. Sur les références haut de gamme comme la Peugeot 508 SW que l’on a pu voir au Mondial de l’Automobile, les systèmes développés peuvent maintenir une trajectoire optimale sur l’autoroute, et gérer les embouteillages à condition que le conducteur soit là pour surveiller. Ces technologies, qui intéressent naturellement tous les constructeurs, feront bientôt partie des offres disponibles sur les véhicules neufs, entre 2020 et 2022.
De plus, certains automatismes existent déjà sur les modèles en circulation. C’est le cas du freinage automatique d’urgence, qui stoppe le véhicule sans intervention humaine après avoir détecté un obstacle. Obligatoire depuis le 1er novembre 2015 sur les nouveaux poids lourds, autobus et autocars, cette fonctionnalité apparaît aussi sur certaines voitures individuelles.
Des transports autonomes dans les villes françaises
Dans plusieurs villes françaises, on a déjà testé et approuvé les véhicules autonomes. À Lyon Confluence, la navette Navly fait partie de l’écosystème. Lancée en septembre 2016, elle a été expérimentée pendant de nombreux mois sur un parcours de 1,3 kilomètre.
Bus sans chauffeur, navettes autonomes : un marché en essor partout dans le monde
Google a déjà fait le tour du monde avec ses tests innovants démontrant la capacité des véhicules autonomes à parcourir de longues distances ou réagir intelligemment dans un contexte urbain. Mais dans certaines régions, on a largement dépassé la phase des expérimentations : les véhicules autonomes font partie du quotidien !
En Finlande, les habitants de la ville d’Helsinki montent déjà à bord de bus sans poste de pilotage, sans pédale et sans volant. La ville a été une des premières à tester ces transports innovants sur des tronçons réduits et à petite vitesse, pour pallier les problèmes d’embouteillages et limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Ces navettes autonomes sont de plus en plus mises en service aux 4 coins du monde et les opérateurs de transport sont prêts à les intégrer à leurs offres.
En France par exemple, le gouvernement prévoit l’arrivée des véhicules autonomes de niveau 3 sur nos routes à l’horizon 2022. D’ici là, de nombreux services de navettes et expérimentations seront mis en place dans les métropoles, pour accompagner progressivement leur développement et commencer à répondre dès aujourd’hui aux problématiques que connaissent les villes.
